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6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 14:07

Il veut être omniprésent dans les médias,
voilà un blog pour ne pas le décevoir.

Des dessins, des commentaires drôles et saignants sur l'actualité du président :
il n'en loupe pas une, ...ne le ratons pas non plus !
le lien :

http://sarkostique.over-blog.com

 


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6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 13:57
Rouge & Vert, le journal des Alternatifs a interrogé José Bové sur son actualité militante (le soutien à l'USTKE et la lutte contre les OGM). Nous sommes aussi revenus sur la présidentielle et les suites de cette campagne.


 Rouge & Vert : Tu es très impliqué dans le soutien aux militants de l'USTKE victimes de répressions policières et judiciaires en. Peux-tu revenir sur cette lutte ?

 José Bové : Je parlerais plutôt de Kanaky que de Nouvelle-Calédonie, car c'est bien le cadre d'action de l'USTKE, le seul syndicat indépendantiste et aussi le premier syndicat en terme de représentativité, très loin devant les autres, avec une implantation très forte dans le publique comme dans le privé. L'USTKE, à partir de sa réflexion syndicale, a décidé de favoriser l'émergence d'un nouveau parti politique, le Parti Travailliste (créé au mois de novembre dernier). Ces militants avaient soutenu notre campagne présidentielle*, se sont présentés aux législatives et aux municipales. Ils ont arraché des élus dans la totalité des communes et ils ont gagné une commune dans le Nord. Entre le syndicat, acteur social incontournable, et son parti, réellement indépendantiste, et qui bouscule les indépendantistes «institutionnels», l'USTKE devient vraiment le syndicat à abattre à la fois pour le MEDEF local et pour l'Etat français

R & V : Quelle est l'origine du conflit actuel ?
JB : Un licenciement abusif chez Véolia.Un chauffeur ramène la caisse de son bus un matin parce qu'il n'y avait personne la veille dans les bureaux à qui la remettre. Il est accusé de vol et licencié. Il y a négociation. Un protocole d'accord est signé en janvier 2007. Il n'est toujours pas appliqué aujourd'hui. En Novembre, les camarades de son entreprise se mettent en grève, soutenus par l'USTKE, et installent des piquets de grève. La tension monte et en Janvier 2008, à l'aube, les gendarmes et le GIPS (forces de police cagoulées, flash-balls et compagnie) encerclent puis chargent les militants présents. Des violences policières absolument invraisemblables ! Des gens tabassés à terre, attachés les uns sur les autres et entassé par 20 dans les fourgons de police. 50 arrestations et 15 personnes jugées en comparutions immédiates pour « attroupement armé » parce qu'ils ont jeté des cailloux ! Comme ils refusent la comparution immédiate, ils sont emprisonnés un mois A la mi-février le procès à lieu. Ils sont libérés à l'audience. En effet, on ne peut pas juger en comparution immédiate pour attroupement, car l'attroupement, et c'est une information importante pour un journal militant, est le dernier délit politique du code pénal. Il date de 1848 et a été renforcé en 1934, après les affrontements de la place de la concorde avec les cagoulards. Les délits politiques imposent automatiquement une enquête, et donc interdisent la comparution immédiate. On a donc obtenu leur libération.

R & V : Au même moment, il y avait le siège de l'USTKE...

J B : L'Etat a voulu abattre le syndicat en interpellant ces leaders, notamment son président Gérard Jodar et plusieurs vice-présidents, le jour même de la descente sur les piquets de grève. Dans les jours qui ont suivi, ils ont arrêté d'autres leaders du syndicat chez eux, à six heures du matin, en fracassant les portes, en renversant tout. Les responsables du syndicat, eux, se sont enfermés au siège du syndicat, immédiatement assiégé par la police et défendu par les militants. Pendant un mois, ils sont restés enfermés au siège du syndicat, avec tout le quartier bouclé. Fouilles systématiques, quartier sous surveillance, hélicoptères en position stationnaire plusieurs heures par jour. . . Bref un état de siège. Et le premier jour où les copains sont sortis du siège du syndicat, ça a été pour le procès. Ça a été une vraie gifle pour la justice coloniale : ils ont dû en même temps libérer les 15 inculpés et les personnes qu'ils traquaient sont venus sous leur nez au tribunal (ils ne pouvaient pas arrêter des personnes citées comme témoin se rendant au tribunal). Plus de 1000 syndicalistes ont fait le siège du tribunal jusqu'à notre sortie, à 21h. Ce moment de mobilisation très fort a permis de faire durer le mouvement. Malgré la répression, le piquet de grève est toujours sur place, avec une solidarité extraordinaire puisque les gens se relaient par branches.

R & V : Et aujourd'hui?

JB : Des procès sont en cours. Il y a une véritable volonté de casser le mouvement. On ne s'attend à aucune clémence du tribunal. Il y a eu une nouvelle convocation des responsables de l'USTKE. Ils ont été libérés après 12h de garde-à-vue grâce au siège du commissariat central de Nouméa que nous avions organisé. Huit salariés de l'entreprise du patron du MEDEF local qui avaient participés au rassemblement de soutien le jour du procès ont été licenciés pour absence injustifiée. L'USTKE est allée manifester devant le siège du MEDEF et, après une heure de stationnement pacifique, ils ont subi une intervention du GIPN cagoulé et armé pour les déloger. Nouvel accrochage. Il y a un durcissement des positions. Nous avons organisé une manifestation rue Oudinot, devant le ministère des colonies**. Nous avons été reçus par un représentant du ministre. Ils se sont engagés à inciter Véolia à ouvrir le dialogue. Parce qu'il faut trouver un débouché. De toute façon, (et c'est un peu la spécificité de l'USTKE), ils ne lâchent pas tant qu'ils n'ont pas gagné. Par exemple, pendant le dernier conflit dur, l'USTKE avait totalement bloqué pendant plus de six mois la fabrication du ciment sur l'île. À la fin du conflit, ils ont produit eux-mêmes le ciment et ils l'ont vendu pour payer les grévistes. C'est un vrai syndicalisme de combat.

R & V : Véolia est surtout implanté en France. Y a-t-il une mobilisation syndicale en métropole?

JB : Il y a une manifestation devant le siège de Véolia organisée par la CGT et SUD ainsi qu'un tractage à l'intérieur de l'entreprise, réalisé par FO. S'il n'y a pas d'évolution positive, cette mobilisation devra s'amplifier. On envisage un évènement festif et politique à Paris pour mettre cette question en avant. Il y a une véritable omerta en métropole sur ce qui se passe en Kanaky.

R & V : Changeons de sujet : tu es toujours très impliqué dans la lutte contre les OGM. La aussi, il y a une actualité.

 JB : Apres la grève de la faim de Janvier qui a débouché sur l'annonce de l'activation de la close de sauvegarde, on a bataillé tout le mois de février sur le cadre d'application de la clause, et pour éviter qu'elle ne soit torpillée par le ministère de l'Agriculture. La clause de sauvegarde a été déposée de manière cohérente, ce qui est important. Il y a aussi eu un décret interdisant la culture et la vente de semences sur le territoire français. Ça a été immédiatement attaqué sans succès devant le Conseil d'état par la FNSEA, sa section spécialisée, l'association Générale des Producteurs de Maïs et tous les semenciers en France (Monsanto, Pioneer, Syngenta et Limagrain). L'enjeu était de taille : si Conseil d'état avait cassé l'interdiction, les transgéniculteurs auraient pu semer cette année. On a maintenant la garantie quasi-certaine qu'il n'y aura pas d'OGM commerciaux de manière publique en France. Il y aura bien quelques crapules pour essayer de tricher, mais on va les surveiller. R & V : C'est une victoire importante ? JB : Très, parce que la France, avec 3 millions d'hectares, est le premier producteur de maïs en Europe. Que la France rejoigne l'Allemagne, l'Italie, l'Autriche, la Hongrie, la Grèce, et j'en passe, voilà qui crée un sacré rapport de force au niveau européen ! Le phénomène d'entraînement pour les autres pays peut être très fort. Il y a actuellement une mobilisation dans ce sens-là en Roumanie et j'étais à une rencontre à côté de Bibao les 15 et 16 mars avec l'ensemble des mouvements paysans et écologistes de la péninsule Ibérique pour lancer un mouvement coordonné sur ces deux pays, pour demander l'application d'une clause de sauvegardes sur toute la péninsule Ibérique.

R & V : Il devrait aussi ne plus y avoir d'essais en plein champ.

JB : On sait que les firmes essaient toujours de mettre en place des essais pour tester de nouvelles variétés. On a mené la bagarre depuis le début sur ces essais, sur leur finalité non pas scientifique mais technique, en vue d'être inscrit au catalogue. Outre les raisons écologiques, c'est l'autre raison qui nous a poussé à mener la bataille : en empêchant ces essais, on empêche l'inscription de nouvelles variétés, et donc on attaque directement les firmes au porte-monnaie. C'est ce qui poussé Limagrain à arrêter tous leurs essais en Europe (ces deux dernières années, ils ont vu 70% de leurs essais détruits). Ils travailleront maintenant aux USA. Qu'ils partent donc, on ne les retiendra pas!

R & V : Et les pro-OGM?
JB : Aujourd'hui, on est confronté à l'esprit revanchard des pro-OGM qui se manifeste déjà au travers du débat qui a commencé au Sénat début mars sur la loi sur les OGM. Elle correspond à la directive européenne sur les OGM 2001-18, qui doit être traduit dans les droits nationaux de chaque pays depuis 2001! Elle passe à l'Assemblée Nationale les 1er et 2 avril, et repassera au Sénat fin avril. Alors que le Grenelle de l'environnement avait conclu qu'il fallait, outre la clause de sauvegarde et le moratoire, une loi sur la liberté de produire et consommer sans OGM. Or le lobby OGM, soutenu par la majorité UMP, a dénaturé au Sénat le contenu de la loi. C'est devenu une loi de dissémination et de coexistence, ce qui est très défavorable aux anti-OGM et en contradiction avec l'esprit du projet. Cela s'est conclu par un vote avec 30 voix d'écart, ce qui montre que même dans la majorité, il y a des gens qui sont très mal a l'aise. On va voir ce qui va se passer à l'Assemblée Nationale. Il est clair qu'on n'a pas fini cette bataille.

R & V : Encore un autre sujet : au moment de la présidentielle, tu as participé à l'ouverture d'une fenêtre politique pour un espace militant différent, à la foi altermondialiste, écolo, solidaire, féministe anti-raciste. Est-ce une parenthèse qui se referme dans ton parcours militant, ou y a-t-il pour toi un espace à faire perdurer et d'autres rendez-vous dans l'espace strictement politique ?

JB : Avec le recul, ça fait un an maintenant, je pense que ça a été une expérience très riche, très forte. Elle a mis beaucoup de gens en mouvement, plus même que je pouvais imaginer. On l'a revu d'ailleurs au moment des municipales : il y a beaucoup de gens qui s'étaient impliqués dans la présidentielle qu'on a retrouvée lors des municipales, dans des constructions ouvertes pour faire de la politique autrement. Des choses se sont passées qui à mon avis sont fortes. L'expérience des présidentielles a permis de montrer qu'il y avait un espace politique et qu'on était capable de relever le pari de présenter un candidat en dehors des logiques partidaires. Je n'ai pas été surpris du score dans ce contexte des logiques des gros partis, des logiques médiatiques, du temps court (on a fait une campagne de deux mois et demi alors que d'autres y étaient déjà depuis un an). On a ne pouvait s'attendre à un autre résultat en termes de voix. Cependant, on a touché et l'on a pu mobiliser des gens qui autrement ne se seraient jamais mobilisés. On a eu parmi nous beaucoup d'invisibles, et ces invisibles, on a pu les rendre visibles et leur donner la parole. Ça c'est important, c'est une chose qui s'inscrit dans la durée. Des gens qui n'étaient pas dans le débat politique se retrouvent aujourd'hui conseillers municipaux, en particulier dans certaines villes de banlieue. Il y a eu une prise de conscience qu'être dans les mouvements sociaux n'était pas forcément suffisant, qu'il y avait d'autres espaces possibles d'implication politique. Et ce phénomène n'a pas lieu que dans les grande villes. On trouve aussi en milieu rural, dans des départements où la présidentielle avait fait beaucoup bouger, des listes aux municipales qui ont fait des scores intéressants.

R & V : Et la suite ?

JB : Sur quoi ça peut déboucher aujourd'hui ? Je crois qu'il est nécessaire de continuer dans ce sens-là, dans cette logique d'ouverture, de débat, mais en même temps d'être vigilant sur ce qui se passe. On voit bien ce que la LCR veut faire, et qui n'apporte pas une véritable nouveauté, ni en termes de pratiques ni en termes de discours. J'aime bien Olivier Besancenot, mais son projet ne correspond pas à l'aspiration de ces nombreuses personnes qui veulent faire de la politique autrement, qui veulent que cette réalité citoyenne prenne le dessus. Nous sommes plutôt dans un processus lent (ça ne va pas se régler en quelques semaines ni quelques mois), mais qui porte en lui une vraie espérance. C'est quelque chose de long, parce que cela s'inscrit dans des réalités nationales et européennes, dans un contexte de bipolarisation. Les élections européennes sont, potentiellement, l'occasion de faire émerger, comme ça s'était fait en Midi-Pyrénées aux Régionales avec des listes ouvertes et pluralistes, un espace composé de l'éventail politique le plus large (pas en termes de consensus mou). Mais ça ne se fera pas un mois avant les Européennes. Il faudrait déjà y travailler aujourd'hui. D'autant que ceux qui auront créé de nouveaux partis voudront sans doute à cette occasion se compter.

Interview réalisée par MC

* Au premier tour de la présidentielle en Nouvelle-Calédonie, José Bové était arrivé en 4e position, derrière Sarkozy, Royal et Bayrou.
** Autrement appelé «secrétariat d'Etat chargé de l'outre-mer auprès du ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des Collectivités Territoriales»
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25 mars 2008 2 25 /03 /mars /2008 22:57
simiane2.jpg
Notre liste "Simaine avec vous" a obtenu 18% au second tour, nous obtenons 2 élus au conseil municipal. Je suis donc conseillère...et très heureuse de me lancer dans cette "aventure".


Mais le travail collectif et participatif de notre équipe ne s'arrête pas avec la fin des élections, bien au contraire !
Pour suivre nos actions :
le site de Simiane avec vous


Voilà la déclaration que j'ai lue lors du 1er conseil municipal, vendredi 21 mars.
On peut dire qu'elle a été très applaudie !
Si je lis ce texte c'est parce que je ne parle pas en mon nom. Cette déclaration est  le fruit d'un travail collectif : celui de l'équipe de Simiane avec vous. En tant qu'élue je me considère comme « porte parole » de mes colistiers et électeurs que je m'engage à représenter fidèlement.

 

  Monsieur le Maire, Mesdames et messieurs les conseillers municipaux, Mesdames , Messieurs , nous tenons tout d'abord à remercier celles et ceux qui ont choisi à plus de 18% de nous faire confiance.

Nous pensons avoir mené une campagne respectueuse de l’éthique.

Nous sommes heureux et fiers d'avoir défendu un programme ambitieux et de qualité pour notre village et ses habitants, dans une démarche d'écoute et de transparence.

 

Nous adressons nos félicitations à l'équipe majoritaire.

Pour la 1ère fois depuis 1995 les Simianaises et Simianais vous ont donné une majorité relative. Nous espérons que le message sera entendu et que dans un esprit démocratique vous prendrez en compte l’avis de celles et ceux qui ne sont pas issus de votre majorité. Nous représentons une partie significative des Simianaises et Simianais.

 

Néanmoins, au vu des résultats, nous ne proposerons aucun candidat, ni au poste de Maire, ni aux postes d'Adjoints.

Aussi, vous comprendrez notre abstention lors de ces votes.

 

Nous avons pu observer qu'un certain nombre de priorités de notre programme auxquelles vous vous êtes opposés dans le passé, figurent aujourd’hui dans le vôtre.

Nous ne pouvons que nous en réjouir et vous proposons de nous associer à la réalisation de ce que nous pouvons prétendre défendre en commun.

 

Dans cet état d'esprit, nous espérons que la réalisation du PLU engendrera plus qu'une simple concertation de votre part. Nous attendons de vous la création d’une commission extra municipale et nous demandons un vrai débat public permettant la prise en compte de ce que souhaitent les Simianaises et Simianais pour leur avenir.

 

Pour ce prochain mandat, nous refusons d’être étiquetés « majorité » ou « opposition », nous nous situons comme une liste citoyenne de gauche.

Nos votes seront guidés par notre conception de l'intérêt général.

Nous veillerons à la réalisation des engagements pris et dénoncerons publiquement le moindre renoncement. Nous exigerons aussi que nos valeurs de transparence et de respect des Simianais et de leurs représentants soient mises en application.

Nous souhaitons également que les conseils municipaux soient annoncés bien avant le délai réglementaire de 5 jours, afin de pouvoir les préparer avec tout le sérieux et la conscience que nous y mettrons, mais aussi pour permettre à un maximum de Simianais d’y assister. A cet effet, nous demandons que les séances des Conseils Municipaux se déroulent dans une salle en capacité de recevoir un plus large public.

 

Par respect des  53 % de Simianais qui vous ont privés d’une majorité absolue, nous vous demandons de nous donner des moyens de communication afin de nous permettre d'exercer dignement notre mandat et de rendre compte de l'activité municipale, en nous attribuant notamment une salle digne de ce nom .

 

Nous espérons que nous pourrons travailler ensemble dans le respect de nos différences dans un état d'esprit constructif, pour notre part, nous nous y efforcerons.

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27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 10:53
APPEL DES FÉDÉRATIONS D'ÉDUCATION POPULAIRE POUR LES ARTS ET LA CULTURE AU QUOTIDIEN

A signer d'urgence !

Nous qui produisons, diffusons, accompagnons des œuvres partout en France,

Nous qui amenons les arts et la culture dans les villages, les quartiers, les écoles, et aussi dans la rue, dans les hôpitaux ou dans les prisons, qui organisons des festivals, des ateliers, des rencontres entre les professionnels et le grand public,

Nous qui développons et qualifions les pratiques artistiques des amateurs,

Nous qui soutenons une culture vivante de qualité, de courage, d’indépendance et de création, dans le cadre d’une politique nationale concertée et durable fondée sur l’intérêt général, en lien avec les artistes, les collectivités, les institutions, et les services de l'État,

Nous qui réunissons plusieurs dizaines de milliers d’emplois, plusieurs millions de bénévoles et autant de participants, Nous appelons solennellement l’État à réaffirmer la place des arts et de la culture dans le droit commun des politiques publiques.

Nous, fédérations signataires de la Charte Éducation populaire - Culture rappelons notre vive inquiétude sur l’actualité des orientations et des choix budgétaires du ministère de la Culture et de la Communication qui remettent en cause le travail quotidien des associations engagées dans la diffusion, l’éducation artistique, l’action culturelle et plus largement l’éducation populaire.

De profondes mutations sont en cours :
-  un désengagement budgétaire et politique de l'État sur la culture en dehors des arts majeurs, des industries culturelles et du patrimoine
-  une politique budgétaire qui tend à séparer la création, la diffusion, l’éducation artistique et l’action culturelle
-  l’avènement et la banalisation manifeste d’un discours fondé sur la libre concurrence dite « nécessaire » entre secteur marchand et action publique

Ces mutations se font sentir depuis plusieurs années, mais une accélération évidente est en œuvre. Elle remet en cause actions, projets et dispositifs d’éducation populaire dans leur fondement, dans leurs complémentarités comme dans leur simple existence. Le renvoi récurrent au mécénat ou au partenariat local fragilise les actions, aux dépens d’une politique nationale et de long terme (fondée sur des complémentarités et des péréquations), garantissant une forme d’égalité entre les territoires de la République.

Nous, fédérations signataires annonçons que nous suspendons sine die nos travaux et contributions dans le cadre de la Charte Éducation populaire - Culture tant que le Conseil national Éducation populaire Culture n’aura pas été réuni sous la présidence du Ministre de la Culture et de la Communication.

Nous appelons l’ensemble des militants et partenaires de leurs associations à :
-  travailler activement à l’explicitation de cette actualité auprès du grand public
-  mobiliser les élus sur ces questions
-  se joindre à toute initiative de mobilisation publique locale et nationale visant à réunir largement tous les secteurs artistiques et culturels

Centres d’Entraînement aux Méthodes d'Éducation Active (CEMEA)
Collectif Interassociatif pour la Réalisation d’Activités Scientifiques Techniques Internationales (CIRASTI)
Confédération des maisons des jeunes et de la culture de France. (CMJCF)
Confédération nationale des Foyers ruraux (FNFR)
Fédération des centres sociaux et socioculturels de France (FCSF)
Fédération Française des maisons des jeunes et de la culture (FFMJC)
Fédération Nationale Léo Lagrange (FNLL)
La ligue de l’enseignement
Les FRANCAS
L’Union Française des Centres de Vacances et de loisirs (UFCV)
Peuple et Culture (PEC)

Pour signer la pétition, c’est par là :

http://educpop-culture.info/ 

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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 21:42
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Pétition pour une loi-cadre contre les violences faites                                                 aux femmes

 

Il est possible maintenant de signer en ligne la pétition du Cndf pour une proposition de loi cadre contre les violences faites aux femmes :
Le lien : "proposition de loi cadre contre les violences faites aux femmes".


Alors que Nicolas Sarkozy et Rachida Dati misent encore sur le toujours plus de répression, et seulement la répression, au détriment de tout ce qui doit être fait en amont, notamment la prévention, il nous parait un enjeu très important de faire en sorte que cette proposition de loi soit inscrite à l’ordre du jour des Assemblées parlementaires.

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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 20:38
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Changez le curseur : la lettre de mission de Nicolas Sarkozy à Christine Albanel devient la contrelettre des citoyens libres.

Le 1er août dernier, le Président de la république et le Premier ministre adressaient à la ministre de la Culture et de la Communication une « lettre de mission », indiquant les grandes lignes (et nombre détails) sur ce qu’ils souhaitent voir mis en œuvre dans le domaine culturel. Outre sa forme, qui multiplie les injonctions, plusieurs éléments de cette missive apparaissent particulièrement discutables. Professionnels, militants, acteurs de l’action culturelle, nous avons donc décidé de verser au débat public une « contrelettre » citoyenne, dont la première version est volontairement basée sur une réécriture partielle de l’existante.

Lire l’article du Monde du 1er février 2008

L’"obligation de résultat" détournée

Vous n’avez pas aimé la "lettre de mission" de Nicolas Sarkozy à Christine Albanel ? Ouvrez votre ordinateur et réécrivez-la... Jean-Gabriel Carasso, auteur d’un essai intitulé Nos enfants ont-ils droit à l’art et à la culture ? (éd. de L’Attribut, 2005), a eu cette idée en découvrant, il y a quelques mois, la feuille de route de l’Elysée qui pose le principe des "obligations de résultat" pour les scènes subventionnées, et demande à la ministre de la culture d’empêcher la "reconduction automatique des aides" de l’Etat. "J’ai imaginé Malraux lisant ce texte et démissionnant dans le quart d’heure", raconte ce militant de l’éducation artistique et directeur de l’association L’Oizeau rare. Il a commencé par corriger en rouge la missive du chef de l’Etat. Puis il a ouvert un blog (http://lacontrelettre.over-blog.com), où les internautes peuvent aussi apporter leur contribution (intégrée en bleu).

Ce qui donne un texte assez éloigné de l’original. Exemple : "La démocratisation culturelle, écrivait M. Sarkozy, c’est enfin veiller à ce que les aides publiques à la création favorisent une offre répondant aux attentes du public." Revue par les blogueurs, la phrase devient : "La démocratisation artistique et culturelle, c’est enfin veiller à ce que les aides publiques à la création, tout en tenant compte des attentes des publics, permettent un soutien clairement affirmé à la recherche, à l’innovation et aux formes de création les moins inféodées aux canons académiques ou aux productions strictement commerciales." ...

Clarisse Fabre


Le lien pour signer la contre-lettre :
le site de la contre-lettre, c’est ici - http://lacontrelettre.over-blog.com/
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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 17:10
undefinedLundi matin, le département Contrôle & Audit de la Société Générale retourne au travail... 
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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 22:54

    undefinedJ’aspire à  plus de démocratie, plus d’écologie, plus de transparence, plus de solidarité , et ça commence là où je vis !

Je pense qu’il est urgent de nous mêler de ce qui nous regarde, nous, citoyens en tous genres et qu’il est toujours plus constructif de proposer que de critiquer et s’opposer.

Je crois à l’intelligence collective et au travail d’équipe.

Je crois aussi que selon la célèbre phrase Altermondialiste, « un autre Simiane est possible et nécessaire! »

Voilà pourquoi  je participe à la liste "Simiane avec vous"

Nous travaillons au projet depuis des mois et c'est aussi passionnant que prenant ! C'est une façon concrête de mesurer ses idéaux à la pratique !

Pour en savoir plus, visitez notre site :  

www.simiane-avec-vous2008.org

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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 22:31
undefinedDepuis 15 ans, l'association KOKOPELLI protège la diversité de nos jardins, de nos champs, de nos assiettes, tout en essayant de faire évoluer le cadre juridique vers une reconnaissance de la valeur agronomique et culturelle des variétés reproductibles.


Les verdicts sont tombés, l’Association Kokopelli est lourdement condamnée :

       - 12.000 € pour le grainetier Baumaux

       - 23.000 € pour l’état et la fédération des industriels de la semence (FNPSPF).

Il faut être réaliste : les semences que défend l’association Kokopelli, étant maintenues dans l’illégalité par une volonté politique, nous ne pouvions pas gagner ces procès.

Malgré les directives européennes, les avis de l’ONU, du Sénat, de scientifiques, d’agronomes affirmant l’urgence de sauvegarder la biodiversité végétale alimentaire, l’état français refuse de libérer l’accès aux semences anciennes pour tout un chacun.

C’est ce qui permet aujourd’hui aux magistrats d’infliger ces lourdes peines à l’association Kokopelli.

Dans le cas du procès de la SAS Baumaux pour concurrence déloyale, M. Baumaux verra donc son bénéfice de 800.000 € augmenté de 10.000 € et recevra 2.000 € pour ses frais.

L’état français recevra 17.500 € au motif que KOKOPELLI vend des semences illégales, 5.000 € seront consacrés aux frais et à l’information du bon peuple sur les pratiques dangereuses de l’association KOKOPELLI. Les semences qui ont nourri nos grands-parents et qui servent à nous nourrir aujourd’hui par le jeu des croisements, sont donc devenues illégales et dangereuses.

Nous avons eu droit au grenelle de l’environnement : il faut sauver la biodiversité ! alors pourquoi condamner une association qui sauvegarde avec ses adhérents et ses sympathisants, plus de 2500 variétés en risque de disparition ? Pourquoi condamner ces semences dont la FAO reconnaît qu’elles sont une des solutions pour assurer la souveraineté alimentaire, face aux dérèglements climatiques et à l’augmentation de la population mondiale ? Pourquoi les mêmes variétés, selon qu’elles sont vendues par KOKOPELLI ou d’autres opérateurs entraînent condamnation ou mansuétude ? Pourquoi les grandes surfaces vendent des fruits et légumes issus des variétés interdites à KOKOPELLI, en toute impunité (en tout cas à notre connaissance).

Les condamnations infligées à KOKOPELLI ne sont donc pas à chercher dans la nature des semences que protège l’association, mais dans ses actions.

L’association propose aux jardiniers, aux paysans, d’être autonomes et responsables, face au vivant. Dans notre société du tout marchandise, c’est intolérable. Le plus grand grief (sous jacent) fait aux semences anciennes ou de pays, est d’être reproductibles et qui plus est adaptables à de très nombreuses conditions de cultures, sans le soutien de l’agro chimie. Voilà la faute de KOKOPELLI : conserver le levain des savoirs populaires, agronomiques et génétiques. A l’heure où l’on veut nous faire croire que le tout hybride, OGM, chimique, énergie fossile, sont les seules possibilités d’assurer notre alimentation, propager l’autonomie semencière par l’exemple est devenu répréhensible. Ce qu’il faut retenir de ces condamnations, c’est la volonté affichée d ‘éradiquer les alternatives techniques et semencières autonomes.

Depuis 15 ans, KOKOPELLI protège la diversité de nos jardins, de nos champs, de nos assiettes, tout en essayant de faire évoluer le cadre juridique vers une reconnaissance de la valeur agronomique et culturelle des variétés reproductibles : L’ETAT FRANÇAIS NOUS A FAIT ECHOUER. Aujourd’hui, la disparition potentielle de KOKOPELLI ouvre un boulevard à l’uniformisation culturelle et productiviste agricole. La disparition de la « vraie » biodiversité basée sur la variabilité génétique d’une multitude de variétés locales ne sera jamais, et de très loin, compensée par la multiplicité de quelques variétés clonées.

Il est intéressant de noter la similitude des actions et de la répression envers les faucheurs volontaires, les amis de l’ortie, les défenseurs de l’herboristerie et KOKOPELLI : chacun cherche à sa façon, à protéger  et promouvoir la vie et la continuité des savoirs. Pour notre gouvernement, tout cela est devenu répréhensible ! Face à ses contradictions, entre ses déclarations enflammées du Grenelle de l’Environnement et les condamnations qu’il obtient contre les défenseurs de la biodiversité, gageons que l’état français mettra un point d’honneur à prendre en réelle considération le devenir des générations futures.

L’association KOKOPELLI a toujours proposé la résistance fertile  non violente et le dialogue, peut-être étions-nous trop en avance ? Mais maintenant, sauver la biodiversité est d’une extrême urgence. Si l’agriculture productiviste que protége le gouvernement se trompe, vous trompe, nous trompe, quelle stratégie de repli aurons-nous ? Si nos élus ont contribué à éradiquer notre patrimoine semencier alimentaire ?

La solution est dans votre camp, mesdames et messieurs nos gouvernants. Une fois, vous avez pu revendiquer « responsables, mais pas coupables ». Devant la faim du peuple, cet argument ne tient pas.

N’obscurcissez pas l’avenir, il l’est déjà suffisamment.

Mais peut-être faut-il lancer un appel : aux semences, citoyens !

Raoul Jacquin

Ce communiqué est consultable sur notre site

Association Kokopelli,
le Lien : http://www.kokopelli.asso.fr/index.htmlundefined

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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 12:25
panneaux-insolites-animaux-insolites-france-1149063933-1105429.jpg Je vous souhaite
une très belle année 2008 !

En 2005 nous votions NON. Il était question de refuser un tarité Européen ultra libéral. Nous étions les moutons noirs...mais nous avons gagné !
En 2008 il est question d'adopter un traité Européen soit-disant modifié, sans nous demander notre avis.
Une grande preuve de démocratie et de respect des citoyens...
Ben oui, pour nous c'est toujours NON !
 
Rendez-vous le 3 février à Aubagne pour le crier haut et fort !


TRAITÉ EUROPÉEN
Ce que le Peuple a fait, seul le peuple peut le défaire
NOUS VOULONS UN RÉFÉRENDUM !
meeting national
Centre des Congrès Agora
à AUBAGNE
dimanche 3 février 17h
Comité National pour un Référendum

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