Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 20:08

CRISE FINANCIERE, CRISE ALIMENTAIRE, CRISE ECOLOGIQUE : LE MONDE VA-T-IL A LA CATASTROPHE ?

 

Le capitalisme est le système politique qui a réussi à s’imposer un peu partout dans le monde. Hier tourné vers la production et les échanges de biens industriels et agricoles à partir des matières premières qu’il exploitait, le capitalisme s’adonne, aujourd’hui, à la spéculation financière qui l’entraîne au bord du gouffre.

 

La crise des "subprimes" née l’an dernier aux États-Unis, se transforme en crise financière mondiale. Or, le capital financier ne supporte aucune règle qui limiterait ses profits et protègerait les conquêtes des salarié-e-s.

Les signes inquiétants se multiplient : croissance négative en France au second trimestre, raréfaction du crédit, menaces sur les salarié-e-s des banques et des assurances. Le spectre de la crise mondiale de 1929 et de ses dizaines de milllions de chômeurs est dans tous les esprits.

 

Pour se sauver de la débâcle, ce capitalisme "neo-libéral" détourne à présent les centaines de milliards d'euros ponctionnés sur nos salaires et nos retraites pour sauver les banques spéculatrices et les rapaces de la finance. En France son irresponsabilité, relayée par Sarkozy et son gouvernement, est synonyme de recul des salaires et d'attaques sans précédent contre la protection sociale.

 

Ce capitalisme-là engendre de surcroît  une crise alimentaire sans équivalent à l’époque contemporaine.

Quand le marché du pétrole ne rapporte plus assez, quand la spéculation immobilière dérape, le capital financier organise la spéculation sur le marché des matières premières et des céréales. Aucun scrupule ! Ses adeptes chassent les paysans de leurs terres au profit des multinationales des agrocarburants et provoquent la famine en éliminant les cultures vivrières des populations du Sud pour y placer les structures d'exploitation des gros propriétaires.

 

Ce capitalisme prédateur et schizophrène spolie les peuples et détruit la planète elle-même. Ne le laissons pas faire !

Il veut imposer le modèle de l'agriculture intensive, en refusant d'investir sérieusement dans les énergies renouvelables, en utilisant des pesticides qui garantissent de gros profits aux multinationales de l'industrie chimique. Il aggrave le réchauffement climatique, conséquences de la course effrénée au profit, des pays du Nord.


Crise financière, crise alimentaire, crise écologique ... Non seulement les capitalistes en sont responsables, mais ils nous proposent la fuite en avant et nous mènent à la catastrophe : monde de la jungle et de la concurrence de tous contre tous, montée du racisme et de la xénophobie, tentatives de réduction des droits et des libertés, aggravation des inégalités, famines et pollutions, guerres qui menacent... Et le gouvernement Sarkozy-Fillon, les orientations "neo-libérales" de l'Union Européenne et des institutions mondiales de l'OMC, du FMI et de la Banque Mondiale vont dans le même sens !

 

Face à cette triple crise, il faut trancher dans le vif, arrêter les politiques actuelles mortifères, tant pour les peuples que pour la planète, rompre avec l'emprise de la finance, imposer une autre logique basée sur la paix et la coopération entre les peuples, le partage des richesses et un développement écologique.

Pour enrayer la crise financière, il est indispensable de défendre les conquêtes sociales et les salaires, rétablir l’équilibre entre salaires et profits, relancer la consommation populaire tout en remettant en cause la consommation de luxe et les gaspillages.

Cela ne tombera pas du ciel : des mobilisations citoyennes, des mouvements sociaux et des alternatives politiques sont indispensables pour modifier le rapport de forces aujourd'hui défavorable aux milieux populaires.

 

Il s'agit à la fois de résister et de passer à la contre-offensive en élaborant un projet alternatif de société.

A l'échelle du monde, imposons de nouvelles régulations avec la taxation des transactions et des revenus financiers, le contrôle des mouvements de capitaux pour financer les biens publics mondiaux et donner la priorité à la santé et à l'éducation, imposons le placement des institutions mondiales (Banque Mondiale, OMC, FMI) sous tutelle immédiate de l'ONU

Un autre monde est possible, un autre monde est nécessaire !

Le tract des Alternatifs 06
Partager cet article
Repost0
1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 22:10

L’École c’est


important,

c’est là que l’on prépare l’avenir.



un pays

Vous pensez que l’Éducation mérite d’être une priorité nationale ? Que pour la jeunesse elle doit être l’investissement principal de notre pays ? Que l’avenir de la jeunesse est de notre responsabilité ?

Il faut en finir avec les suppressions de postes décidées de façon purement comptable, anticiper la remontée démographique, accompagner les transformations nécessaires, associer tous les acteurs de l’éducation.

une école

Vous voulez une École ambitieuse ? qui lutte contre l’échec scolaire ? qui vise la réussite de tous ? qui combat les inégalités sociales ?

Cela suppose des moyens pour mettre en place une pédagogie adaptée à chaque élève, pour l’accompagnement des élèves, pour le travail en groupe, plus d’adultes dans les établissements, plus de travail en équipe, une relance de la politique des ZEP, un véritable partenariat entre les acteurs éducatifs...

un avenir



Alors, mobilisons-nous


pour réussir la manifestation du 19 octobre à Paris !


Vous pouvez :

• signer l’appel sur le site  www.uneecole-votreavenir.org

• vous inscrire pour manifester à Paris auprès d’une des organisations signataires

• participer à la souscription...


L’éducation est notre avenir : il ne doit pas se décider sans nous !

Appel des 21 organisations

Notre pays a cette chance extraordinaire de disposer d’un grand service public laïque d’Education. Il traduit notre choix républicain d’une société où tous les citoyens vivent ensemble. Mais imagine-t-on ce que deviendrait ce principe, sans ce tour de force de l’accueil de tous les jeunes, sans distinction, réalisé quotidiennement par notre École ?

Cette Ecole publique, que nous aimons pour ses réussites incontestables, rencontre aussi des difficultés. C’est pourquoi nous souhaitons passionnément qu’elle évolue et se transforme pour s’acquitter vraiment de sa mission démocratique : faire réussir tous les jeunes, pas seulement les plus favorisés ou les plus « méritants ».

Pour nous, ce débat et cet effort concernent tous les citoyens car, à travers l’avenir de la jeunesse, c’est celui du pays qui se joue.

Or, en lieu et place de ce que devrait nécessiter cette grande cause nationale, rassemblant largement les citoyens, à quoi assistons-nous ? Au spectacle d’une politique gouvernementale qui, au-delà des habillages, ne voit dans l’Education qu’un moyen d’économiser. Plus que tout discours, la préparation du budget 2009 en est la démonstration : 13500 suppressions d’emplois programmées, soit, dans le cadre triennal dans lequel ce budget s’inscrit, plus de 40 000 postes promis à disparition sur les 3 ans, à rajouter aux 11 200 suppressions de cette année !

Tout n’est sans doute pas question que de postes en matière éducative, mais nous affirmons que rien ne pourra se faire dans cet acharnement d’un « toujours moins de postes » ! Rien ne pourra davantage se faire avec des réformes à marche forcée encore moins lorsqu’elles aboutissent à de vraies régressions. Rien ne pourra se faire non plus si l’Etat ne cesse de se désengager de ses missions, déléguant hors de l’école ce qu’elle doit assurer pour tous.

Aussi, nous poussons aujourd’hui un cri d’alerte : cette politique va détériorer sur le long terme le service public d’Education. Elle porte tous les ingrédients pour que se développe une école à deux vitesses dans une société minée par les injustices et les inégalités.

De ce projet, nous ne voulons pas ! Nous voulons une politique éducative ambitieuse faisant avancer notre Ecole publique en mettant au cœur la réussite de tous les jeunes. Nous voulons pour cela d’autres choix.
Nous en appelons à toutes celles et tous ceux qui pensent que l’Education est une richesse pour notre pays, que l’avenir se joue aujourd’hui, à toutes celles et tous ceux qui refusent que la politique suivie n’entraîne, pour de nombreuses années, le service public d’Education dans l’affaiblissement. Quelle place veut-on donner à l’Education dans notre pays ? Quel citoyen, quelle citoyenne, veut-on préparer ? Nous n’acceptons pas que la société découvre a posteriori qu’on aurait répondu à sa place, en catimini, à ces questions fondamentales !

Alors, mobilisons-nous ensemble, débattons, parlons, proposons, interpellons l’opinion, agissons sans attendre !

Rassemblons-nous tous dans une grande manifestation nationale le dimanche 19 octobre à Paris.


Les organisations à l’initiative de cet appel :
AFL - Cé - CEMEA - CRAP-Cahiers pédagogiques - FAEN - FCPE - FEP-CFDT - FERC-CGT - FGPEP - FIDL - Les FRANCAS - FSU - GFEN - ICEM-pédagogie Freinet - JPA - La Ligue de l’Enseignement - SGEN-CFDT - SUD Education - UNEF - UNL - UNSA Education


Les organisations qui soutiennent cet appel :
AEAT - AGEEM - ANATEEP - APSES - APKHKSES - ATTAC France - CFDT - CGT - CNAL - EEDF - FNDDEN - LDH - MRAP - PRISME - UDPPC - UNSA

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 21:19

"Invisibles" et "secondaires"...

Ce que je trouve quand même ahurissant, vu le sujet, c'est que certains médias ne peuvent s'empêcher de présenter la responsable du rapport comme étant :

"philosophe et veuve du dessinateur Reiser"
j'aimerais qu'on m'explique en quoi c'est intéressant de savoir qu'elle est la veuve de Reiser ?!!! Comme quoi ce rapport a sa raison d'être : n a du mal à exister sans les hommes !

Une présentation du-dit rapport, si vous n'avez pas le temps de le lire en entier

http://www.ministres.gouv.fr/chantiers/egalite_hommes_femmes_992/remise_rapport_sur_image_61135.html

 

Remise du rapport sur l’image de la femme dans les médias

En mars dernier, Valérie Létard chargeait Michèle Reiser de constituer une commission de réflexion sur l’image des femmes dans les médias dont le rapport final a été remis le 25 septembre.

Dans le cadre de la politique de promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes, la commission de réflexion a étudié la manière dont l’image de la femme était représentée dans les médias. Devant le constat d’un décalage entre le rôle et la place reconnus aux femmes dans la société et les stéréotypes qui lui sont assignés, la commission s’est attachée à comprendre pourquoi et comment l’image de la femme dans les médias souffrait d’un tel décalage.

La télévision, la radio, la presse et la publicité ont été analysées par des chercheuses spécialisées en sémiolinguistique. Les travaux se sont également appuyés sur l’audition de professionnels des médias, d’institutionnels, d’associations et de chercheurs spécialisés dans les médias. Enfin, des comparaisons ont été menées avec des expériences faites dans d’autres pays.

Les grands axes privilégiés par la commission correspondent aux "trois enjeux fondamentaux de la modernité des femmes" :
-  l’accès au travail et au savoir ;
-  l’articulation des vies professionnelles et familiales et le soin des enfants ;
-  le rapport au corps et au désir.

"Invisibles" et "inaudibles"

En conclusion, malgré des avancées notables, les femmes demeurent souvent, selon les mots du rapport, "invisibles" ou "secondaires" dans les médias. Selon la commission, le taux des femmes dans les médias est de 37 % (enquête CSA). La commission a aussi relevé que les femmes ont moins de temps de parole que les hommes. "En libre antenne, les femmes ont 7 % de temps de parole sur NRJ, pour 93 % pour les hommes", fait valoir Michèle Reiser dans un entretien accordé, le 25 septembre, au journal Le Parisien. Autre exemple, en presse écrite hebdomadaire, 10 % d’articles sont consacrés aux femmes contre 50 % aux hommes qui font aussi l’objet de trois fois plus de photos.

Les propositions d’actions

Dans le même entretien, Michèle Reiser précise que, bien "qu’en grande partie inefficace", "l’arsenal législatif est déjà abondant". Privilégiant le dialogue et la pédagogie, la commission qu’elle préside préconise des pistes d’actions :

-  Création d’une mission d’observation et de suivi des stéréotypes féminins
La commission sera chargée de suivre les avancées réalisées sur la base d’un rapport annuel des responsables des médias. Un correspondant sera désigné dans chacun des médias afin d’établir un contact pérenne.

-  Inscription d’une analyse des stéréotypes féminins dans le cadre de l’éducation aux médias menée par l’Éducation nationale
La politique de prévention et de sensibilisation est un enjeu important. Un volet de décryptage des stéréotypes dans les médias sera intégré dans la Convention interministérielle pour la promotion de l’égalité entre les filles et les garçons.

-  Lancement d’un projet de monitorage des médias au niveau européen
Dans le cadre de la PFUE, initier un projet européen pour analyser les messages et images télévisuels, à l’instar du projet "screening gender" lancé par la Finlande en 1998.

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 12:09

 Pour signer, c'est ici :

http://nonaedvige.ras.eu.org/

 

Instituant le fichage systématique et généralisé, dès l’âge de 13 ans, par la police des délinquants hypothétiques et des militants syndicaux, politiques, associatifs et religieux

Sans débat public préalable, le gouvernement, par un décret publié au Journal officiel du 1er juillet 2008, a considérablement accru les capacités de fichage de nos concitoyens. Ce fichage sera assuré, à l’avenir, par la Direction centrale de la sécurité publique (fusion des Renseignements Généraux et de la DST).

A cette fin, un nouveau fichier policier sera mis en place sous le nom d’EDVIGE (Exploitation documentaire et valorisation de l’information générale). Il recensera, de manière systématique et généralisée, toute personne « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif ». Sans exception, toutes les personnes engagées dans la vie de la cité sont donc visées.

En outre, ce fichage vise à permettre la collecte de renseignements identitaires sur les « suspects » (personne mais également groupe) simplement considérés, par la police, comme susceptibles, à l’avenir et de manière totalement hypothétique, de porter atteinte à « l’ordre public ».

Il permettra de compiler toutes les notes de renseignements telles que : état civil, photographie mais aussi fréquentations, comportement, déplacements, appartenance ethnique, vie sexuelle, opinions politiques, philosophiques, religieuses, appartenances syndicales et associatives …

La police sera autorisée à consulter ce fichier en cas d’enquêtes administratives pour l’accès à certains emplois.

Les mineurs ne seront pas épargnés puisque fait sans précédent dans notre République et particulièrement choquant, leur fichage sera autorisé dès l’âge de 13 ans et cela sans qu’aucune infraction n’ait été commise et sur la seule base de leur dangerosité présumée.

Cette initiative gouvernementale, porteuse à l’évidence de nombreuses dérives, s’inscrit résolument dans le cadre de la mise en place d’une politique sécuritaire ouvertement revendiquée.

Le gouvernement est passé outre aux réserves émises par la Commission nationale Informatique et Libertés concernant ce fichier qui, dès sa parution, a suscité les plus vives réprobations de multiples organisations associatives, syndicales et politiques.

C’est pourquoi les organisations et les personnes signataires de cet appel :

- exigent le retrait du décret autorisant la mise en place du fichier EDVIGE qui institue un niveau de surveillance des citoyens totalement disproportionné et incompatible avec une conception digne de ce nom de l’état de droit,

- sollicitent le soutien et la signature de tous nos concitoyens et de toutes les organisations attachées aux libertés publiques, au respect de la vie privée et des droits de l’enfant,

- s’engagent à se constituer, dès le mois de septembre 2008, sous forme de Collectif afin de prendre toute initiative utile visant à obtenir des pouvoirs publics qu’ils renoncent à la mise en place du fichier EDVIGE.


Partager cet article
Repost0
23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 09:13
Partager cet article
Repost0
4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 21:00
Eco-Terre : Alerte aux pesticides dans les aliments !

Sur le sujet, voir aussi le lien : http://www.aujardin.info/actualite/200611-objectif-zero-pesticide.php
"Objectif zéro pesticide dans nos villes et villages"
 Liberation.fr - 1er septembre 08

De nouveaux seuils européens doivent remplacer les limites fixées actuellement au niveau national. Ce qui va entraîner une augmentation «spectaculaire» des pesticides autorisés dans les aliments, accusent des ONG.

Bruxelles menace-t-elle la santé des enfants européens avec des pommes ou du raisin aux pesticides? C'est ce qu'affirment plusieurs ONG qui dénoncent de nouvelles normes européennes en matière de résidus chimiques dans les aliments, qui entrent en vigueur ce lundi.
«La Commission européenne nous entraîne vers une contamination toujours plus importante de plus en plus de pesticides dans les aliments. Les enfants devraient pouvoir manger autant de fruits et de légumes qu'ils le souhaitent et ce sans risque», alerte Ulrike Kallee, experte en produits chimiques pour Greenpeace.
En cause, un règlement européen qui fixe à partir du 1er septembre de nouveaux plafonds autorisés pour la présence de résidus de pesticides dans les aliments.
Ces nouveaux seuils, qui harmonisent les normes européennes en la matière, doivent remplacer les limites fixées actuellement au niveau national. Mais ce règlement a en fait pour effet d'entraîner une augmentation «spectaculaire» des limites existantes, selon les ONG.

349 pesticides différents, selon les ONG

Selon une analyse conjointe de Greenpeace et de l'ONG environnementale autrichienne Global 2000, «plusieurs centaines de limites maximales en résidus (LMR) deviennent désormais dangereuses pour les consommateurs», et ce «au regard même des normes d'analyse et des méthodes d'analyses fixées par l'UE».
Au total, 349 pesticides différents sont présents dans les produits alimentaires vendus dans l'UE, indiquent les ONG.
Or, «pour chaque pesticide, la Commission a identifié le pays ayant la plus mauvaise limite de sécurité et a adopté ce niveau pour les normes européennes, explique Hans Muilerman, porte-parole de l'ONG néerlandaise Natuur en Milieu. Les consommateurs européens vont donc être moins bien protégés en étant exposés à plus de 200 pesticides différents à des niveaux importants.»
Selon le rapport de Greenpeace et Global 2000, la consommation de pommes, poires, raisins, tomates et poivrons pourrait en particulier désormais poser des risques pour la santé des enfants. «Pour un enfant pesant 16,5 kilos, la dose de pesticide dangereuse pour la santé est dépassée après la consommation de 20 grammes de raisin (soit 5 à 7 grains), 40 grammes de pomme ou 50 grammes de prunes», affirme le biochimiste Helmut Burtscher, cité par Global 2000.
Dans certains pays étudiés, comme l'Allemagne ou l'Autriche, le changement serait très préoccupant, selon ces associations.

«Une alimentation plus sûre», se défend la Commission

La Commission européenne a défendu vendredi ses nouvelles normes: «Dans plusieurs cas, l'UE a établi des limites maximales en résidus alors que les Etats membres n'en avaient pas, rendant notre alimentation plus sûre», déclare la Commission européenne dans un communiqué, soulignant que les nouvelles normes se basent sur des «données scientifiques».
«Nous ne sommes pas d'accord avec les critiques des ONG, parce que d'abord nous ne parlons pas des mêmes choses, précise Nathalie Charbonneau, porte-parole de la Commission européenne. Nous avons fait une analyse qui est beaucoup plus large que la leur». La Commission estime par ailleurs les ONG se sont appuyées sur des données «imprécises».
Néanmoins, «la Commission examinera toute étude qui lui sera soumise, indique-t-elle. S'il s'avère que l'une d'elle contient de nouvelles preuves scientifiques selon lesquelles les limites maximales en résidus ne garantiraient pas la sécurité alimentaire, la Commission demandera un avis à l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).»
L'association Natur en Milieu et le réseau PAN Europe ont lancé en août une action en justice devant la Cour européenne de justice, soutenant que «le règlement est fondamentalement vicié et doit être revu d'urgence», selon PAN Europe.
La Commission doit maintenant fournir une copie de sa position dans les trois prochains mois à la Cour, précise PAN Europe. Celle-ci pourrait alors donner un avis début 2009.

http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/348504.FR.php

En savoir plus sur les pesticides :
Pesticides, un scandale français de Fabrice Nicolino et Français Veillerette

Partager cet article
Repost0
14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 21:40

“Je fais appel à la conscience des députés européens…”

Jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Europe était un continent d’émigrants. Des dizaines de millions d’Européens partirent aux Amériques pour coloniser, échapper aux famines, aux crises financières, aux guerres ou aux totalitarismes.

Aujourd’hui, je suis avec préoccupation le processus de la dite «directive retour». Ce texte, validé le 5 juin par les ministres de l’Intérieur des 27 pays de l’Union européenne, doit être approuvé le 18 juin par le Parlement européen. Je perçois qu’il durcit de manière drastique les conditions de détention et d’expulsion des migrants sans papier, quelque ait été leur temps de séjour dans les pays européens, leur situation de travail, leurs liens familiaux, leur volonté et le succès de leur intégration.

Les Européens sont arrivés dans les pays d’Amérique latine et d’Amérique du Nord, en masse, sans visa ni conditions imposées par les autorités. Ils furent toujours bienvenus, et le demeurent. Nos pays du continent américain absorbèrent alors la misère économique européenne et ses crises politiques. Ils vinrent sur notre continent en exploiter les richesses et les transférer en Europe, avec un coût très élevé pour les peuples premiers de l’Amérique. Comme par exemple notre Cerro Rico de Potosi et de ses fabuleuses mines qui donnèrent sa masse monétaire au continent européen entre le XVIe et le XIXe siècle. Les personnes, les biens, les droits des migrants européens furent toujours respectés.

Aujourd’hui, l’Union européenne est la principale destination des migrants du monde, conséquence de son image positive d’espace de prospérité et de libertés publiques. L’immense majorité des migrants y viennent pour contribuer à cette prospérité, non pour en profiter. Ils occupent les emplois dans la construction, les services aux personnes et dans les hôpitaux, que ne peuvent ou ne veulent occuper les Européens. Ils contribuent au dynamisme démographique du continent européen, à maintenir la relation entre actifs et inactifs qui rend possible ses généreux systèmes de solidarité sociale et dynamisent le marché interne et la cohésion sociale. Les migrants offrent une solution aux problèmes démographiques et financiers de l’Union Européenne.

Pour nous, nos émigrants représentent l’aide au développement que les Européens ne nous donnent pas - vu que peu de pays atteignent réellement l’objectif minimum de 0,7 % du PIB d’aide au développement. L’Amérique latine a reçu, en 2006, 68 milliards de dollars (43,7 milliards d’euros) de transferts financiers de ses émigrés, soit plus que le total des investissements étrangers dans nos pays. Au niveau mondial, ces transferts atteignent 300 milliards de dollars (193 milliards d’euros), qui dépassent les 104 milliards de dollars (67 milliards d’euros) octroyés au nom de l’aide au développement. Mon propre pays, la Bolivie, a reçu plus de 10 % de son PIB en transferts de fond des migrants (1,1 milliard de dollars, 0,7 milliard d’euros), soit un tiers de nos exportations annuelles de gaz naturel.

Il apparaît que les flux de migration sont bénéfiques pour les Européens et, de manière marginale, aussi pour nous du tiers-monde, vu que nous perdons des millions de personnes de main-d’œuvre qualifiée en laquelle, d’une manière ou d’une autre, nos Etats, bien que pauvres, ont investi des ressources humaines et financières.

Il est regrettable que le projet de «directive retour» complique terriblement cette réalité. Si nous concevons que chaque Etat ou groupe d’Etats puisse définir ses politiques migratoires en toute souveraineté, nous ne pouvons accepter que les droits fondamentaux des personnes soient déniés à nos compatriotes et à nos frères latino-américains. La directive retour prévoit la possibilité d’un enfermement des migrants sans papier jusqu’à dix-huit mois avant leur expulsion - ou «éloignement» selon le terme de la directive. dix-huit mois ! Sans procès ni justice ! Tel qu’il est le projet de directive viole clairement les articles 2, 3, 5, 6, 7, 8 et 9 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Et en particulier l’article 13 qui énonce :

«1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat.

2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.»

Et, pire que tout, il existe la possibilité d’emprisonner des mères de familles et des mineurs, sans prendre en compte leur situation familiale ou scolaire, dans ces centres de rétention où nous savons que surviennent des dépressions, des grèves de la faim, des suicides. Comment pouvons-nous accepter sans réagir que soient concentrés dans ces camps nos compatriotes et frères latino-américains sans papier, dont l’immense majorité travaille et s’intègre depuis des années ?

De quel côté est aujourd’hui le devoir d’ingérence humanitaire ? Où est la «liberté de circuler», la protection contre les emprisonnements arbitraires ?

Parallèlement, l’Union européenne tente de convaincre la Communauté andine des nations (Bolivie, Colombie, Equateur, Pérou) de signer un «Accord d’association» qui inclue en son troisième pilier un traité de libre-échange, de même nature et contenu que ceux qu’imposent les Etats-Unis. Nous subissons une intense pression de la Commission européenne pour accepter des conditions de profonde libéralisation pour le commerce, les services financiers, la propriété intellectuelle ou nos services publics. De plus, au nom de la «protection juridique», on nous reproche notre processus de nationalisation de l’eau, du gaz et des télécommunications réalisés le jour des Travailleurs. Je demande, dans ce cas : où est la «sécurité juridique» pour nos femmes, adolescents, enfants et travailleurs qui recherchent un horizon meilleur en Europe ?

Promouvoir d’un côté la liberté de circulation des marchandises et des flux financiers, alors qu’en face nous voyons des emprisonnements sans jugement pour nos frères qui ont essayé de circuler librement… Ceci est nier les fondements de la liberté et des droits démocratiques.

Dans ces conditions, si cette directive retour devait être approuvée, nous serions dans l’impossibilité éthique d’approfondir les négociations avec l’Union européenne et nous nous réservons le droit d’imposer aux citoyens européens les mêmes obligations de visas qui nous ont été imposées le 1er avril 2007, selon le principe diplomatique de réciprocité. Nous ne l’avions pas exercé jusqu’à maintenant, attendant justement des signaux positifs de l’UE.

Le monde, ses continents, ses océans, ses pôles, connaissent d’importantes difficultés globales : le réchauffement, la pollution, la disparition lente mais sûre des ressources énergétiques et de la biodiversité alors qu’augmentent la faim et la misère dans tous les pays, fragilisant nos sociétés. Faire des migrants, qu’ils soient sans papier ou non, les boucs émissaires de ces problèmes globaux, n’est en rien une solution. Cela ne correspond à aucune réalité. Les problèmes de cohésion sociale dont souffre l’Europe ne sont pas la faute des migrants, sinon le résultat du modèle de développement imposé par le Nord, qui détruit la planète et démembre les sociétés des hommes.

Au nom du peuple de Bolivie, de tous mes frères du continent et des régions du monde comme le Maghreb et les pays de l’Afrique, je fais appel à la conscience des dirigeants et députés européens, des peuples, citoyens et militants d’Europe, pour que ne soit pas approuvé le texte de la «directive retour». Telle que nous la connaissons aujourd’hui, c’est une directive de la honte.

J’appelle aussi l’Union européenne à élaborer, dans les prochains mois, une politique migratoire respectueuse des droits de l’homme, qui permette le maintien de cette dynamique profitable pour les deux continents, qui répare une fois pour toutes l’énorme dette historique, économique et écologique que les pays d’Europe ont envers une grande partie du tiers-monde, et qui ferme définitivement les veines toujours ouvertes de l’Amérique latine. Vous ne pouvez pas faillir aujourd’hui dans vos «politiques d’intégration» comme vous avez échoué avec votre supposée “mission civilisatrice” du temps des colonies.

Recevez tous, autorités, eurodéputés, camarades, un fraternel salut depuis la Bolivie. Et en particulier notre solidarité envers tous les «clandestins».

Partager cet article
Repost0
29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 17:49
Merci à sarkostique.over-blog.com pour cet éclairage en dessins...

  Les courageux fossoyeurs du programme du Conseil National de la Résistance ont attendu le 28 juillet pour annoncer que les français devraient payer 4 milliards d'euros du déficit de la Sécu, avec le sourire.






















 


Partager cet article
Repost0
14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 10:42
*Attac France condamne le projet du gouvernement de privatisation de La Poste*

http://www.france.attac.org/spip.php?article8729

Cachée derrière l'annonce d'une transformation en société anonyme, c'est l'ouverture du capital qui est engagée. Celle-ci, même minoritaire, permettra l'entrée de capitaux privés qui œuvrent dans une tout autre logique que celle d'un service public, amenant des transformations d'ensemble pour la stratégie de l'entreprise, ses rapports au service rendu, ses investissements, sa gestion des coûts, son personnel.

L'ouverture minoritaire du capital de France Télécom s'est faite en 1997, dix ans plus tard, la part de l'État est descendue à 27%.

Aujourd'hui, au-delà des problèmes posés au personnel et aux organisations syndicales, ce qui est en jeu, c'est l'évolution d'un des services publics les plus présents sur le territoire français, avec le lien social qu'il organise dans une logique bien différente de celle qui est à l'œuvre dans les entreprises privées.
Ce projet vient compléter l'éclatement de La Poste et la banalisation du Livret A, montrant la direction d'ensemble qui est prise. Aujourd'hui encore, service public pour la grande masse de la population et, parmi elle, les plus pauvres, La Poste prend désormais le chemin de la soumission aux exigences du capital.


Attac France,
Montreuil, le 9 juillet 2008
Partager cet article
Repost0
23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 09:55
Interview en 6 morceaux de Christian Jacquiau, auteur de "Les coulisses de la grande distribution" et "Les  coulisses du commerce équitable"

La grande distribution détruit l'humain, le social, l'environnement...organisons-nous pour créer d'autres circuits !
Aujourd'hui, exigeons des produits à la fois Bio, équitables et éthiques !


 partie 1 : http://www.youtube.com/watch?v=f6LnjSZU78I&feature=related 
 partie 2 : http://www.youtube.com/watch?v=t_KIeC_wEE0&feature=related 
 partie 3 : http://www.youtube.com/watch?v=sOY8a2Pf8XU&feature=related 
 partie 4 : http://www.youtube.com/watch?v=Q7inhdhKWEo&feature=related 
 partie 5 : http://www.youtube.com/watch?v=Ekl2m4gFRwk&feature=related 
 partie 6 : http://www.youtube.com/watch?v=N17UlIFW_ys&feature=related 

Partager cet article
Repost0

Retour Page D'accueil

  • : Le blog de Magali Braconnot
  • : Parce que d'autres mondes sont possibles et necessaires, il est urgent de proposer des alternatives à la marchandisation généralisée. Résister, lutter, proposer, agir ensemble pour des sociétés solidaires, féministes, écologistes, autogestionnaires, antiracistes !
  • Contact

Bonjour et bienvenue!















Parce que d'autres mondes sont possibles et nécessaires, il est urgent de proposer des alternatives à la marchandisation généralisée. Résister, lutter, proposer, agir ensemble pour des sociétés solidaires, féministes, écologistes, autogestionnaires, antiracistes !

Archives